J'écris, je danse, je scrute le monde qui m'entoure, un monde en audio-visuel. Un monde aussi en mouvement, en matières animées, un monde où s'impliquer, s'engager, créer ensemble : l'art au sein du social !

B O N V O Y A G E . . .



vendredi 15 février 2013

Dessins d'Argentine 2003



Rio Gallegos - el indio esperando

recuerdo de Humahuaca

 La Plata




 Gauchos borrachos - Humahuaca





J'ai mes petits rituels : par exemple, juste avant d'aller donner l'atelier, je tire une image de ma boîte magique, mon imaginaire. Cette semaine, je savais pas trop. Je me sentais un peu encombré. Le désordre dans la maison, toutes ces affaires à ne pas oublier pour donner l'atelier : au début c'était juste mes vêtement de danse, et puis il y a eu le cahier et le stylo, la musique, des ampoules pour les lampes d'ambiance, la sono et ses disques, le radiateur, une double prise, des ballons...ayaya! Et c'est un peu la même pour la préparation du cours. Un exercice en amène un autre, et puis un autre, et puis un autre, et ils tracent ces exercices des relations entre eux, ça devient éminemment complexe, cet exercice on pourrait le faire comme ci, ou comme ça, ou comme une telle me l'a enseigné ou un peu différemment...et à force de vouloir préciser chaque exercice, tout commence à devenir flou ! Je me souvient d'un ami qui avait l'habitude de dire : tout devient complexe, jusqu'à redevenir simple. Et comment faire que de vivre avec les états qui nous habitent, même s'ils sont gênants, encombrés ou flous, comme dans l'improvisation ? Un souhait : accueillir un peu plus tendrement mes états surtout lorsqu'ils me dérangent ou m'encombrent. Pour pouvoir accueillir ensuite ceux des autres...


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