D'origine métisse
– française et vietnamienne -, Tâm Antoine NGUYEN-MINH est
installé depuis peu à Bordeaux mais le voyage reste pour lui une
nécessité profonde. Cette double culture a cousu son chemin de vie
et sa recherche en danse d'une trame profondément hybride...
L'instabilité de
cet entre-deux l'a en particulier poussé vers la danse
d'improvisation, comme s'il y avait là un espace éphémère de passage où le
corps vivant trouve ses empreintes et racines.
C'est d'ailleurs en
voyage qu'il se laisse aller pour la première fois au goût de la
danse, dans l'atmosphère des carnavals sud-américains ( Nord Ouest Argentin, Brésil ) , où il partage des moments forts de vie
collective, y glanant des moments de communion festive.
Porté par ces
expériences d'ancrage, de terre, de vibration collective, il intègre
à son retour un groupe de danse contemporaine au sein de
l'université d’ethnologie ( UFR d'ethnologie paris VII), et commence à
plonger dans l'apprentissage de cette discipline, égrenant les
rencontres et expériences : Mireille FEYZEAU lui fait
rencontrer Elsa WOLLIASTON , puis il rencontre Fabrice DUGIED,
Julie WEST, et Claire FILMON, Nancy STARK SMITH, Vera ORLOCK etc...
En 2006, il se
confronte à la question de l'écriture chorégraphique, dans la
formation « le chemin du danseur » avec M. Feyzeau (33, compagnie Alice et les autres),
puis se forme en éducation somatique ( BMC©), et enfin la "Formation à l'Animation de situations de mise en jeu du corps" ( Association Transit, 2011)
Se définissant
comme danseur et chercheur à l'écoute des battements du monde dans
lequel il vit, TANM est en quête d'une poésie du vivant –
imprédictible et indisciplinée, rebelle à toute fixation – qu'on
peut capter, incorporer et transmettre (partager) dans l'art ou dans
la vie, dès lors qu'on cultive disponibilité et écoute à soi et à
l'environnement.
Pour cela, le
travail du danseur-chercheur se nourrit d'outils que sont le langage
de la danse contemporaine, l'éducation somatique et autres
techniques du corps et de la re-présentation pour permettre à
l’éphémère d'être vu, partagé, goûté.
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ECRITS :
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